[Directrice] Katharina Della Peonia

Nom : Della Peonia

Prénom : Katharina

Surnom : Kathia, Cathy, Cat pour les plus intimes, mais il est plus souvent question de "Madame la directrice".

Age : 26 Ans

Jour de naissance : Un 17 Juin ma foi bien ensoleillé

Sexe : Féminin

Classe sociale : Noblesse

Profession / statut : Directrice de Veleni

Lieu de naissance : Verone

Physique : Katharina est une femme qui n'est pas bien grande, mais pas bien épaisse non plus. Sa peau est pâle, et ses cheveux eux sont d'un blond très clair. On ne doute pas en la voyant que sa peau n'a jamais eu à souffrir la chaleur ou du soleil. On sait à la douceur de sa peau qu'elle n'a jamais travaillé non plus. Son regard est pénétrant, son sourire sincère, Kath' est une demoiselle au regard incisif mais au physique charmant. Elle inspire confiance au premier abord, elle a l'air douce. Elle ne dépasse pas le mètre soixante cinq mais on peut sentir son charisme de bien loin.

Caractère : Katharina est une femme charmante mais professionnelle. Sévère mais juste, bienveillante mais pleine de valeurs. On la respecte pour tout ce qu'elle a accompli et on l'apprécie pour son caractère avenant et son sens de l'anticipation extraordinaire. Elle a donné leur chance à plusieurs personnes à qui tout le monde tournaient le dos et a permis à certains talents de naître en pleine lumière. Beaucoup lui sont reconnaissants, certains la craignent, mais elle ne laisse pas indifférent. Elle a ajouté quelques lettres de noblesse au nom déjà plein de promesses de Della Peonia.

Don : Katharina n'a pas son pareil pour repérer les points forts ou les points faibles des personnes qu'elle rencontre. Elle est également plus ou moins douée dans le maniement des poisons, mais ce n'est du qu'à la pratique acharnée durant des années.

Relations : Femme du très estimé Antonio Della Peonia. Ses relations sont cordiales avec tous les membres du personnel. Elle exige le respect de la part de ses étudiants, et s'applique à être irréprochable.

Histoire : L'histoire de Katharina commence en Allemagne il y a de cela une vingtaine d'années. Un peu plus à vrai dire, mais l'âge n'est qu'une donnée parmi d'autres. Une donnée chiffrée qui ne pourrait que la desservir. Ainsi donc il est curieux de remarquer que personne ne semble au fait du nombre de lunes qu'il lui a été donné de contempler. Mais penchons nous plus en avant sur la directrice de cette grande école.

Le h de son nom ne pouvait que trahir ses origines. La langue italienne est plus douce, plus tendre et plus délicate. Et certainement que le caractère de cette femme tient plus de son origine que de sa qualité d'épouse. De bonne famille, elle profita de son nom à particule pour devenir une demoiselle aussi courtisée que cultivée. Sans aucun mérite si ce n'est celui d'avoir consenti à faire ce qu'on lui demandait. Obéissante et appliquée, elle ne rechigna ni devant les cours de piano, de conversation, de bonnes manières ou même de broderie. Elle se devait de devenir une femme digne d'être épousée, ses parents furent comblés.

Seulement, de sombres manigances menèrent à l'exil de ses parents en Italie. Ils durent fuir ce qui ne serait bientôt plus que le souvenir du Saint Empire Romain Germanique. Mais la famille de Katharina n'était pas du genre à se laisser gouverner par les aléas de l'existence et ils réussirent à rebondir assez élégamment. Ils se lancèrent avec un succès certain dans la vente de produits aussi divers que variés, provenant majoritairement de la nature. Personne n'ayant encore de véritable droits sur cette dernière, il n'y avait alors que des bénéfices à faire.

Maintenue loin des affaires, elle apprit à aimer la campagne Italienne ainsi que sa culture artistique ma foi particulièrement fournie. Ils n'étaient ici pas plus que de simples bourgeois. Les hauts faits ayant fait l'honneur de la famille de Katharina n'étaient d'aucune valeur ici, et étaient même tus de peur qu'on ne les renvoie dans leur pays d'origine. Libérée de toutes ses anciennes obligations, l'enfant alors encore âgée d'une vingtaine d'années put donner un peu plus d'importance à ses premiers amours, à savoir le chant et la peinture.

Et aussi surprenant que cela puisse paraitre, ce sont ces deux derniers qui permirent à Katharina de rencontrer celui qui fit d'elle une femme respectée. Du haut de ses vingt ans, la belle Allemande, alors bien au fait de la langue Italienne mais n'ayait réussi à se départir de cet accent natal, peignait en chantant en contrebas de la colline sur laquelle était perchée Veleni. Elle voulait faire de cette école si belle un portrait si réaliste qu'elle dut revenir tous les jours, des semaines durant au pied de cette dernière afin d'affiner ses traits ou ajuster ses couleurs.

La décence m'enjoint de ne point trop fournir de détails concernant la suite de cette relation qui commença d'un regard perdu dans le lointain qui quitta l'horizon pour rejoindre la terre, Antonio sera certainement celui qui en parlera le plus joliment. Mais le mariage fut un prétexte de réjouissance conséquent pour tout  Migliapiante. Katharina est depuis devenue Della Peonia, et veille aux côtés de son cher époux sur l'école. Connue pour être aussi juste que sévère elle est respectée, voire même crainte, mais tous s'accordent à dire que c'est une grande dame.